Les espèces sauvages ignorent nos frontières administratives

Les populations animales et végétales présentes dans le bassin de la Chiers, de part et d'autre de la frontière franco-belge, sont interdépendantes.  Pour elles, l'identité nationale importe peu : leurs destins sont liés. Leur protection et la conservation de leurs habitats doit s'envisager à une échelle biologique cohérente qui dépasse nos frontières administratives.

Dans cette optique, il est indispensable d'unir les connaissances et les compétences présentes de part et d'autre de la frontière franco-belge et de coordonner les efforts en faveur de la conservation de notre patrimoine naturel à l'échelle transfrontalière. Une telle collaboration ne peut être que bénéfique, tant pour les espèces sauvages qui font la richesse de notre patrimoine naturel que pour les acteurs de la conservation de ce patrimoine, pour qui c'est une occasion de réfléchir et d'envisager ensemble des solutions à une problématique commune. À n'en pas douter, la conservation du patrimoine naturel du bassin de la Chiers est un enjeu transfrontalier !

Les populations de chauves-souris du bassin de la Chiers (ici le Grand Murin) fréqentent des gîtes d'hibernation et d'estivage situés de part et d'autre de la frontière franco-belge. Ce sont typiquement des espèces qui bénéficient des efforts de conservation concertés menés à l'échelle transfrontalière. (© D. Aupermann / CPEPESC-Lorraine)

 

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